Enquêter pour apprendre dans l’anthropocène : quand l’interdisciplinarité s’invite dans la formation universitaire

Article cosigné par Ruppert Vimal

Publié le 12 février 2025 Mis à jour le 12 février 2025

Cette étude analyse un dispositif de formation interdisciplinaire en écologie et anthropologie, basé sur une pédagogie de l’enquête immersive, afin de développer la créativité des étudiants face aux défis socio-écologiques de l’Anthropocène.

Cette étude s’insère dans la lignée des travaux qui cherchent un cadre éducatif et formatif cohérent avec le contexte contemporain de l’Anthropocène.
Nous discutons des conditions de projets de formation prenant en compte la complexité des processus sociaux et environnementaux et permettant le développement d’une créativité, entendue comme une innovation nécessaire pour relever les défis auxquels le monde contemporain est confronté de manière urgente.

L’article est fondé sur l’analyse d’un dispositif de formation universitaire qui réunit des étudiants de master d’écologie et d’anthropologie dans un cadre interdisciplinaire, pour un séjour immersif de terrain dans une vallée en Ariège. Le dispositif est basé sur une pédagogie de l’enquête à partir de laquelle les étudiants sont amenés à construire un projet de recherche autour d’une question socio-écologique liée au territoire.

L’expérimentation analyse de quelles façons l’enquête, le travail en interdisciplinarité et l’activité de problématisation participent d’une créativité chez les apprenants. Elle met en évidence l’importance des outils d’ingénierie sociale pour apprendre à apprendre, les contraintes didactiques du travail en interdisciplinarité, et l’importance en formation, de ne pas négliger la dimension conceptuelle aux dépens de la dimension cognitive dans la problématisation de phénomènes complexes.

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