Présentation de l'unité


Historique et localisation


Le laboratoire a été créé en 1969 sous le nom de CIMA (Centre Interdisciplinaire d’étude sur les Milieux naturels et l’Aménagement rural) par Georges Bertrand. Il était alors installé dans les locaux de l’Institut de Géographie D. Faucher. Il a été associé au CNRS en 1972. En 1994, il a été reconnu en tant qu’UMR sous le nom de GEODE (Géographie de l’Environnement UMR 5602) et bénéficie depuis d’une double tutelle entre l’Université Toulouse 2 (Univ. Jean Jaurès depuis 2014) et le CNRS. Tout d’abord rattaché au département SHS du CNRS et à la section 39 du CoNRS, le laboratoire s’est rapproché en 2006 du département EDD dans le cadre d’un double rattachement (60% SHS/40% EDD) et a obtenu, la même année, un rattachement secondaire à la section 31 du Comité National.

En 2011, lors d’un renouvellement de contrat (2011-2014), le laboratoire a pris la décision de se rattacher en principal au jeune Institut Écologie et Environnement (INEE) du CNRS, tout en maintenant son double rattachement auprès des sections 39 et 31 du CoNRS. Il a donc conservé un rattachement secondaire à l’Institut des Sciences Humaines et Sociales.

En 2022, le laboratoire rassemble des chercheurs et des chercheuses des sections CoNRS 31 et CID 52 dont l’institut pilote est l’INEE et des sections 39 et 32 dont l’institut pilote est l’INSHS, mais également des enseignant.e.s chercheur.euse.s des sections CNU 23, 67, 69, 70 et 36.

Au cours des 15 dernières années, le laboratoire a connu un quasi doublement de ses effectifs associé à un élargissement de son panel disciplinaire. Fidèle à sa culture multi- et interdisciplinaire, le noyau historique ancré dans les champs de la géographie physique, de la socio-géographie et de la télédétection, a progressivement été renforcé par l’arrivée de membres issus de domaines disciplinaires différents : des Géosciences, du Paléoenvironnement, de l’Écologie, de la Géographie physique géosystémique, de la Géographie sociale, de l’Archéologie, des Sciences de l’éducation et plus récemment de la Géographie de la conservation, de l’Anthropologie ou de l’Histoire. Cette diversité fait la force du laboratoire GEODE et le positionne à l’interface des sciences sociales et des sciences de l’environnement. Il est en capacité d’aborder par des approches originales et interdisciplinaires la complexité des interactions qui sous-tendent les dynamiques socio-environnementales passées, actuelles et futures.

Sur la même période et grâce au soutien du CNRS, le laboratoire GEODE a enregistré une augmentation progressive de ses ressources, mais surtout de ses capacités techniques. Le contrat écoulé (2015-2020) a sans aucun doute marqué une étape majeure dans ce domaine, avec la mise en place au sein de locaux neufs, mis à disposition par l’Université J. Jaurès, d’une plateforme technique opérationnelle et adaptée aux besoins et aux ambitions de l’UMR.

Au 1er novembre 2022, l’effectif total de l’unité s’élève à 64 personnes, dont 45 membres permanents (EC, C et ITA), 1 EC PAST, 2 émérites et 14 membres non permanents (doctorant.e.s, post-doctorant.e.s, CDD) ainsi que 2 membres invités (CEN Occitanie).

Le laboratoire est localisé dans les bâtiments de la Maison de la recherche (MDR) sur une superficie de 365m2. Ses plateaux techniques et salles de stockages (Plateforme PANGEME) (275m2) sont quant à eux situés dans les nouveaux bâtiments de la MDR2 ainsi que dans les annexes de la maison Goeury (garage).


 

Structuration de l’unité


L’unité GEODE s’est structurée en axes de recherches fédérateurs, déterminés par des spécificités essentiellement méthodologiques. Si l’objet de recherche principal, à savoir les interactions complexes hommes-milieux et les dynamiques socio-environnementales, représente un dénominateur commun à l’ensemble de la communauté de recherche qui constitue le GEODE, celui-ci est abordé de manières différentes, sous des angles conceptuels et des approches méthodologiques variées. Ce sont ces différentes méthodes, ainsi que leurs fenêtres spatiales ou temporelles de référence, qui permettent au laboratoire de pouvoir travailler tout autant, et souvent de manière conjointe, sur la détection des changements en cours (observatoire, monitoring), que sur la caractérisation de ces interactions sur la longue durée (géohistoire, écologie historique, paléoenvironnement), sur les effets des
politiques publiques sur les trajectoires contemporaines et les évolutions futures
(approches sociogéographiques, géographie de la conservation, anthropologie), ainsi que sur la construction des savoirs susceptibles d’être transmis dans le cadre d’une éducation au développement durable. Cette diversité a été organisée par l’identification de grands champs de recherches prioritaires pour l’unité et en fonction des enjeux scientifiques sur lesquels nous prétendions nous positionner en fonction des compétences du laboratoire.