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Retour mission Bénin projet INSA
INSA (Integrated Nitrogen Studies in Africa) est un projet européen interdisciplinaire axé sur la mise en réseau entre chercheurs européens et africains sur les flux d'azote dans les systèmes agro-sylvopastoraux. Ce sujet semble spécialisé mais il définit tous les enjeux de fertilité agricole et de pérennité des systèmes de production de l'Afrique, élevage compris.
Pour la première fois, il s'agit ici de poser une parité dans les échanges et la mise en réseau avec une parité absolue entre chercheurs africains (Sénégal, Côte d'Ivoire, Bénin, Nigeria et Kenya) et européens (France, UK, Allemagne, Pays-Bas), avec pour objectif la constitution de bases de données descriptives pour chacun des sites d'investigation, chacun correspondant à un pays africain, combinant sciences humaines et sociales (socio-anthropologie, géographie) et sciences de l'environnement et de la vie (écologie, biogéochimie, agronomie et zootechnie).
Le projet se concentre sur les flux d'azote, dans l'air, l'eau et les sols dans différents sites, sahéliens, soudaniens, guinéens et de plateau, reflets des dynamiques affectant la fertilité et l'état des milieux agrosylvopastoraux. En termes de sciences humaines et sociales, il s'agit de traduire en termes de fertilité et de sa gestion ce qui se passe en termes de colonisation agricole, de saturation des espaces cultivés et de compétitions entre activités, en particulier entre élevage, transhumant ou non, agriculture vivrière, de rapport et arboriculture de rapport.
Mi-novembre à mi-décembre 2021, l’équipe interdisciplinaire INSA (GEODE, GET, IRD Bénin, Université Abomey Calavi) composée de Fabrice Gangneron, Mehdi Saqalli, Simon Afouda et Simon Yemalin Allagbe travaillait sur les communes de Savè et Kpomassè.
Au programme :
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Pour la première fois, il s'agit ici de poser une parité dans les échanges et la mise en réseau avec une parité absolue entre chercheurs africains (Sénégal, Côte d'Ivoire, Bénin, Nigeria et Kenya) et européens (France, UK, Allemagne, Pays-Bas), avec pour objectif la constitution de bases de données descriptives pour chacun des sites d'investigation, chacun correspondant à un pays africain, combinant sciences humaines et sociales (socio-anthropologie, géographie) et sciences de l'environnement et de la vie (écologie, biogéochimie, agronomie et zootechnie).
Le projet se concentre sur les flux d'azote, dans l'air, l'eau et les sols dans différents sites, sahéliens, soudaniens, guinéens et de plateau, reflets des dynamiques affectant la fertilité et l'état des milieux agrosylvopastoraux. En termes de sciences humaines et sociales, il s'agit de traduire en termes de fertilité et de sa gestion ce qui se passe en termes de colonisation agricole, de saturation des espaces cultivés et de compétitions entre activités, en particulier entre élevage, transhumant ou non, agriculture vivrière, de rapport et arboriculture de rapport.
Mi-novembre à mi-décembre 2021, l’équipe interdisciplinaire INSA (GEODE, GET, IRD Bénin, Université Abomey Calavi) composée de Fabrice Gangneron, Mehdi Saqalli, Simon Afouda et Simon Yemalin Allagbe travaillait sur les communes de Savè et Kpomassè.
Au programme :
- cartographie sociospatiale par zonages à dires d'acteurs des dynamiques territoriales et agricoles,
- enquêtes historiques de villages représentatifs de ces communes,
- enquêtes familiales des systèmes de production agricole, arboricole et d'élevage dans ces villages,
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Le terrain principal s'est déroulé dans la commune de Savè, en zone soudanienne au centre du Bénin, dont le paysage plat est cependant parsemé d'inselbergs granitiques géants, dont les mamelles de Savè.
Ce territoire, s'il est anciennement occupé, est cependant en pleine colonisation par des populations du nord (agriculteurs, éleveurs transhumants du nord) et du sud (agriculteurs).
Ce territoire, s'il est anciennement occupé, est cependant en pleine colonisation par des populations du nord (agriculteurs, éleveurs transhumants du nord) et du sud (agriculteurs).
Le territoire est mis en culture par ces différents groupes, d'abord par des cultures vivrières dont l'igname en premier mais aussi des cultures de rente comme le soja en pleine expansion.
Le commerce facilite cette expansion, et en particulier la contrebande transfrontalière avec le Nigeria, via le fleuve Okpara qui fait en partie frontière entre les deux pays.
Le commerce facilite cette expansion, et en particulier la contrebande transfrontalière avec le Nigeria, via le fleuve Okpara qui fait en partie frontière entre les deux pays.
Les enquêtes combinaient entretiens individuels, sur les trajectoires historiques villageoises ou sur les pratiques actuelles, sur l'agriculture ou sur l'élevage pratiqué et cartographies sociospatiales de type zonage à dires d'acteurs.