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Coordonnées
- Adresse
- Maison de la Recherche de l'Université Jean Jaurès 5, Allées A. Machado - 31058 TOULOUSE Cedex 1
- Bureau
- C232
- sara.fargues@univ-tlse2.fr
Discipline(s) enseignée(s)
ENSEIGNEMENTS À UT2J :
- UE 101 : Enjeux environnementaux contemporains (L1) : 24h – chargée de TD
- UE 301 : Les milieux physiques : composantes et organisation (L2) : 24h – chargée de TD
Thèmes de recherche
Thèse : Trajectoire d'un territoire à risque : approche croisée géohistorique et géoarchéologique de la moyenne Garonne marmandaise au cours des 2500 dernières années
Cette thèse a pour objectif de reconstituer la trajectoire de la moyenne Garonne marmandaise (Aquitaine, France) au cours des 2500 dernières années à partir d’une approche croisée de géohistoire et de géoarchéologie. Ce tronçon d’environ 50km de long débute dans les environs de Thouars-sur-Garonne (en amont de la confluence du Lot) et se termine lorsque la marée se fait sentir à La Réole. La plaine alluviale, peu densément peuplée et éloignée des grands centres urbains garonnais, est fréquemment le lieu d’inondations de forte intensité (inondations en 2003, 2006, 2009, 2014, 2019, 2021 pour les dates les plus récentes).
La forte récurrence de ce risque dans le temps long est le point de départ de cette recherche doctorale qui cherche à analyser les enjeux actuels de l’hydrosystème garonnais au prisme de sa géohistoire en s’appuyant sur une approche territoriale de la crue. Il s’agit de nourrir notre connaissance des relations entre les sociétés riveraines et les grands fleuves à l’échelle locale afin de croiser une géohistoire environnementale de la plaine d’inondation et une histoire sociale des communautés riveraines.
L’approche croisée géohistorique et géoarchéologique permettra de mettre en évidence les variations spatiales des processus de la dynamique fluviale à différentes échelles spatiales et temporelles. Au niveau spatial, deux échelles sont privilégiées : l’ensemble du tronçon et des fenêtres plus précises pour la partie géoarchéologique. L’objectif de la thèse par le croisement des approches entre géohistoire de l’environnement et géoarchéologie est d’élargir la connaissance du tronçon dans le temps long, c’est à dire au cours des 2500 dernières années.
Cette approche à la fois microhistorique, géoarchéologique et hydrogéomorphologique permettra d’aborder la question de l’histoire des risques d’inondation à travers la mise en place d’une histoire de l’évolution de l’aléa dans les temps historiques (chronologie des crues et des inondations à partir de l’étude des archives écrites et sédimentaires). Il s’agira également d’aborder l’évolution des enjeux sur le temps long des derniers millénaires à partir des données historiques et archéologiques. L’enjeu est ici d’aborder la question de la culture du risque sur le temps long et de la confronter à la question des ressources et de son évolution. L’histoire du fleuve est donc abordée à l’échelle des sociétés locales.
L’approche paléoenvironnementale permettra de préciser les transformations de la dynamique fluviale dans le temps long. Elle sera appuyée sur des investigations hydrogéomorphologiques à haute résolution temporelle combinant (1) des approches spatiales (SIG, télédétection, photo-interprétation et LIDAR), (2) des approches de terrain comme les investigations géophysiques (TRE, Géoradar) et les carottages et sondages à la pelle mécanique et (3) des analyses des archives sédimentaires en laboratoires (Sédimentologie, Géochimie via la méthode XRF, Minéralogie par DRX). Elle doit permettre de restituer l’histoire hydrogéomorphologique de la plaine alluviale et des chenaux. Cette reconstitution de la trajectoire environnementale du fond de vallée permettra d’identifier les épisodes d’activités hydrogéomorphologiques responsables d’éventuelles défluviations ou métamorphoses ainsi que les principales crues débordantes. Cette recherche se place à la fois dans le domaine de l’étude des risques et de la paléohydrologie.
Enfin, cette étude s'inscrit dans une approche pédagogique du risque par l’histoire dans le but de mieux appréhender la gestion actuelle du fleuve et la vulnérabilité des sociétés riveraines.
- Directeur : Philippe VALETTE (MCf HDR, UT2J – UMR 5602 GEODE)
- Co-directeur : Laurent LESPEZ (Pr UPEC – UMR 8591 Laboratoire de Géographie Physique)
Cette thèse a pour objectif de reconstituer la trajectoire de la moyenne Garonne marmandaise (Aquitaine, France) au cours des 2500 dernières années à partir d’une approche croisée de géohistoire et de géoarchéologie. Ce tronçon d’environ 50km de long débute dans les environs de Thouars-sur-Garonne (en amont de la confluence du Lot) et se termine lorsque la marée se fait sentir à La Réole. La plaine alluviale, peu densément peuplée et éloignée des grands centres urbains garonnais, est fréquemment le lieu d’inondations de forte intensité (inondations en 2003, 2006, 2009, 2014, 2019, 2021 pour les dates les plus récentes).
La forte récurrence de ce risque dans le temps long est le point de départ de cette recherche doctorale qui cherche à analyser les enjeux actuels de l’hydrosystème garonnais au prisme de sa géohistoire en s’appuyant sur une approche territoriale de la crue. Il s’agit de nourrir notre connaissance des relations entre les sociétés riveraines et les grands fleuves à l’échelle locale afin de croiser une géohistoire environnementale de la plaine d’inondation et une histoire sociale des communautés riveraines.
L’approche croisée géohistorique et géoarchéologique permettra de mettre en évidence les variations spatiales des processus de la dynamique fluviale à différentes échelles spatiales et temporelles. Au niveau spatial, deux échelles sont privilégiées : l’ensemble du tronçon et des fenêtres plus précises pour la partie géoarchéologique. L’objectif de la thèse par le croisement des approches entre géohistoire de l’environnement et géoarchéologie est d’élargir la connaissance du tronçon dans le temps long, c’est à dire au cours des 2500 dernières années.
Cette approche à la fois microhistorique, géoarchéologique et hydrogéomorphologique permettra d’aborder la question de l’histoire des risques d’inondation à travers la mise en place d’une histoire de l’évolution de l’aléa dans les temps historiques (chronologie des crues et des inondations à partir de l’étude des archives écrites et sédimentaires). Il s’agira également d’aborder l’évolution des enjeux sur le temps long des derniers millénaires à partir des données historiques et archéologiques. L’enjeu est ici d’aborder la question de la culture du risque sur le temps long et de la confronter à la question des ressources et de son évolution. L’histoire du fleuve est donc abordée à l’échelle des sociétés locales.
L’approche paléoenvironnementale permettra de préciser les transformations de la dynamique fluviale dans le temps long. Elle sera appuyée sur des investigations hydrogéomorphologiques à haute résolution temporelle combinant (1) des approches spatiales (SIG, télédétection, photo-interprétation et LIDAR), (2) des approches de terrain comme les investigations géophysiques (TRE, Géoradar) et les carottages et sondages à la pelle mécanique et (3) des analyses des archives sédimentaires en laboratoires (Sédimentologie, Géochimie via la méthode XRF, Minéralogie par DRX). Elle doit permettre de restituer l’histoire hydrogéomorphologique de la plaine alluviale et des chenaux. Cette reconstitution de la trajectoire environnementale du fond de vallée permettra d’identifier les épisodes d’activités hydrogéomorphologiques responsables d’éventuelles défluviations ou métamorphoses ainsi que les principales crues débordantes. Cette recherche se place à la fois dans le domaine de l’étude des risques et de la paléohydrologie.
Enfin, cette étude s'inscrit dans une approche pédagogique du risque par l’histoire dans le but de mieux appréhender la gestion actuelle du fleuve et la vulnérabilité des sociétés riveraines.
Activités / CV
CURSUS UNIVERSITAIRE :
- 2024 – à aujourd’hui : Doctorat de géographie, Contrat Doctoral Unique – Université Toulouse Jean-Jaurès – UMR 5602 GEODE – Toulouse (31).
- 2021 – 2023 : Master 1 & 2 en géographie et environnement : « Dynamiques des milieux et des risques (DYNARISK) » - Réalisation de deux mémoires de recherche, mention Très Bien – Université Paris-Est Créteil (94).
- 2019 – 2021 : Master 1 & 2 de recherche en histoire : « Histoire contemporaine des relations internationales et mondes étrangers » - Spécialité Amérique du Nord – Réalisation d’un mémoire de recherche, mention Bien – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris (75).
- 2018 – 2019 : L3 Double licence Histoire – LLCER Anglais – Sorbonne Université, Paris (75).
- 2016 – 2018 : Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE), filière littéraire A/L – Spécialité Histoire et Géographie - Lycée Camille Jullian, Bordeaux (33).
EXPÉRIENCES DE RECHERCHE EN GÉOGRAPHIE :
Mars – Mai 2023 : Stage de recherche au Laboratoire de Géographie Physique, Thiais :- Étude paléoenvironnementale et géohistorique de la cuvette d’Amboile : reconstitution de l’évolution du site et de ses usages au cours de l’Holocène.
- Étude géomorphologique dans le cadre du diagnostic archéologique de la ZAC Aurore à Orly mené par le Service Archéologique du Val-de-Marne.
- Étude géomorphologique, géophysique et géohistorique du massif dunaire de Biville – Héauville (Manche – 50).
Publications extraites de HAL affiliées à Geode : Géographie de l'environnement
Informations complémentaires
PUBLICATIONS
RAPPORT DE DIAGNOSTIC ARCHÉOLOGIQUE :- DAVIDOUX, S. et FARGUES, S., 2023 : « Rapport géomorphologique du diagnostic d’Orly, ZAC Aurore », in BALESTRA, F. et al. : Orly, ZAC Aurore – Secteur Lopofa, lots 8A, 8B, 8D, 8E. Rapport final de diagnostic, Service Archéologique du Val-de-Marne, Villejuif, juin 2023, 202 pages.