Docteure

Kamilla Lomborg

Doctorante

Coordonnées

Adresse
Maison de la Recherche de l'Université Jean Jaurès 5, Allées A. Machado - 31058 TOULOUSE Cedex 1
Bureau
C232
Mail
kamilla.lomborg@univ-tlse2.fr
Site internet
https://www.linkedin.com/in/kamilla-lomborg/

Thèmes de recherche

  • Archéologie
  • Pléistocène précoce et moyen
  • Modèles de dispersion des hominines
  • Reconstruction paléoenvironnementale
  • Agent-based modelling

Thèse :

Ma thèse est une partie de European Research Council Lateurope (financé par l’Union européenne), un projet international dirigé par Marie-Hélène Moncel regroupant des chercheurs de France, d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne, d’Angleterre, et moi du Danemark.
L’objectif du projet : Mettre au jour les raisons du retard de l’occupation de l’ouest de l’Europe par les Hommes comparée à celle de l’est d’Eurasie.

Mon étude porte sur l’expansion de l’hominien au milieu de la période du Pléistocène transition (0,7-1,5 million d’années) dans l’ouest de l’Europe. Avec une approche archéologique et une méthode computationnelle, les expansions dynamiques sont explorées en se focalisant sur les paramètres climatiques et les végétaux. Ces deux ensembles de données sont essentiels pour les reconstructions de l’environnement et pour la compréhension du comportement de l’hominien préhistorique.
Par ailleurs, l’utilisation de l’agent-based modeling permet de mettre à l’épreuve différentes hypothèses à partir des matériaux déjà disponibles.
Elle est idéale étant donnée les rares éléments archéologiques du précoce et milieu du Pléistocène dont nous disposons.

La question de recherche est divisée en deux parties :
  1. Enquêter sur la relation entre les conditions de l’environnement et l’expansion de l’hominien de l’ouest de l’Europe du milieu du Pléistocène transition.
  2. Evaluer la méthode computationnelle pour la reconstruction de l’environnement paléologique et investiguer sur la migration du l’hominien.
     
Ces questions sont intéressantes parce qu’elles combinent une nouvelle méthode fondée sur des théories écologiques. L’appliquer sur les matériaux d’archéologie et proposer des modèles dynamiques pour tester les hypothèses d’expansion de l’Homme est innovant. C’est une méthode quantitative utilisée pour confirmer ou infirmer des hypothèses qualitatives d’études archéologiques. Notre étude aborde des questions essentielles pour l’environnement passé et futur.

La connaissance des comportements de l’hominien à la préhistoire au cours des changements climatiques est important pour comprendre les dynamiques futures intégrant les changements climatiques actuel.

Activités / CV

Formations :

  • Sep 2022 – jan 2023 : Échanger à Leiden University (Leiden, Pays-Bas)
L'échange a consisté en une variété de cours, allant de cours axés sur le patrimoine à des cours hautement scientifiques. C'est là que j'ai découvert la modélisation informatique, que j'ai trouvé le sujet de mon mémoire de maîtrise et que j'ai établi un réseau avec des chercheurs en archéologie paléolithique et en archéologie informatique.
 
  • 2021-2023 : Master en archéologie préhistorique (Aarhus University, Denmark)
Le programme de master comprenait des cours approfondis sur des sujets théoriques et basés sur la recherche. Des thèmes tels que l'archéologie environnementale, le paysage et la théorie inter-espèces ont particulièrement suscité de nouvelles perspectives et de nouveaux outils d'analyse et d'interprétation.
Le sujet de ma mémoire de master est l'approvisionnement en matériaux lithiques du Paléolithique moyen dans le cadre de la modélisation basée sur les agents.
 
  • 2018-2021 : Licence en archéologie préhistorique (Aarhus University, Denmark)
Le bachelier a suivi des cours périodiques, théoriques, méthodologiques, scientifiques et axés sur le travail de terrain. Les cours ont permis d'acquérir une compréhension fondamentale de la pratique archéologique par le biais de processus créatifs.

Emplois :

  • Mars 2022 – juillet 2022 : NeanderEDGE (Aarhus University)
Je fais partie d'une équipe de recherche dirigée par le professeur associé Trine K. Nielsen, qui étudie l'expansion septentrionale de Neandertal. J'ai collecté des données sur les sites du Paléolithique moyen en Europe du Nord et j'ai assuré la communication scientifique par le biais des médias sociaux.
 
  • Printemps 2021 : Assistant de recherche (Aarhus University)
Dans le cadre du suivi de mon mémoire de licence, j'ai aidé à commencer les contributions et la collecte de données pour un article rédigé par Shumon T. Hussain et Nathalie Brusgaard : Human-Beaver Cohabitation in the Early and Mid-Holocene of Northern Europe : Re-visiting the Material Culture and Ecology of the Mesolithic through a Multispecies Lens : https://www.academia.edu/108814957/Human_bea- ver_cohabitation_in_the_Early_and_Mid_Holocene_of_Northern_Europe_Re_visiting_Meso- lithic_material_culture_and_ecology_through_a_multispecies_lens
 
  • 2020 – 2023 : La bibliothèque royale danoise
Assistante étudiante à la bibliothèque du campus.

Publications extraites de HAL affiliées à Geode : Géographie de l'environnement

Informations complémentaires