Ecole d'hiver du Réseau des Zones Ateliers du CNRS sur les socioécosystèmes

Publié le 17 novembre 2025 Mis à jour le 17 novembre 2025
du 23 février 2026 au 26 février 2026 Châtel-Guyon (63)

"Ressources du sous-sol: croiser savoirs et sensibilités sur les socioécosystèmes au service des territoires"

Contexte et enjeux
 

Entre exploitation économique, problèmes de santé publique, renouveau minier, redirection écologique, enjeux de préservation de la biodiversité et de la géodiversité et de la mémoire -parfois controversée- des lieux, les territoires riches en ressources minérales appellent aujourd’hui une réflexion renouvelée de la part des acteurs de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR). Comme pour d’autres territoires de ce type, les territoires marqués par la présence d’uranium, qu’ils soient exploités pour leurs ressources thermales ou porteurs d’héritages miniers, soulèvent des défis singuliers majeurs pour le futur : santé globale, pollutions, lutte contre les effets du réchauffement climatique, conflits d’usage, etc.
Face à la diversité des enjeux, les acteurs de l’ESR sont appelés à croiser les regards disciplinaires et coopérer avec les territoires pour dépasser les oppositions stériles sur ces territoires en termes de ressources ou de risques, adresser la complexité des milieux appréhendés comme « socio-écosystèmes » (acquérir une vision systémique) et ainsi apprendre à définir un avenir commun.
A cette fin, l’engagement des acteur.ices de l’ESR et la transformation de leurs pratiques deviennent des leviers fondamentaux pour accompagner les territoires sur des trajectoires plus soutenables (Ragueneau, Lea 2024). C’est là le leit motiv du Réseau des Zones Ateliers (RZA), un dispositif de co-recherches du CNRS, qui porte l’idée de « sciences transformatives » faisant de la coproduction de connaissances une condition nécessaire pour adresser les enjeux de soutenabilité présents et futurs.
Au sein du RZA, la Zone Atelier Territoires Uranifères (ZATU) vise l’identification, l’évaluation et la compréhension des effets à court et long terme de la radioactivité naturelle (ou naturelle renforcée par l’action de l’Homme) sur le fonctionnement de 3 profils de socio-écosystèmes (SES) : site post-minier d’uranium (Rophin), sources minérales naturelles, socio-écosystèmes associés au thermalisme. Parce que les défis posés par les socio-écosystèmes uranifères et plus largement les territoires riches en ressources minérales ne peuvent être relevés par une seule discipline ou un seul type de savoir, les doctorant.es ou post-doctorant.es s’intéressant à l’impact des activités humaines sur les socio-écosystèmes, notamment ceux travaillant sur la radioactivité naturelle ou naturelle renforcée par l’homme, sont appelés à opérer différentes transformations :

  • Décloisonner les approches scientifiques et techniques pour une vision intégrée des territoires;
  • Réconcilier savoirs experts, savoirs expérientiels et savoirs empiriques;
  • Penser leur responsabilité, positionnement voire engagement avec et pour la sociét
  • ​​​​​​​Imaginer le chemin permettant de contribuer à prendre soin des milieux en associant rigueur scientifique, sensibilité et engagement citoyen.