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Conférence JP Métailié Société Ramond
Publié le 12 novembre 2025 – Mis à jour le 12 novembre 2025
le 15 novembre 2025
17h
Bagnères de Bigorre, 9 rue Alfred-Roland
JP Métailié retrace 170 ans de transformations des paysages pyrénéens à travers la photographie, outil scientifique et patrimonial majeur pour comprendre l’évolution environnementale, sociale et visuelle des montagnes depuis le XIXᵉ siècle.
« 170 ans aux Pyrénées… ». Du XIXe au XXIe siècle, les transformations des paysages pyrénéens sous l’œil des photographes.
par Jean-Paul Métailié*
Les naturalistes, géographes, géologues, anthropologues et ingénieurs forestiers se sont emparés de la photographie dès ses débuts au XIXe siècle. Dans une époque d’explorations et de bouleversements scientifiques, économiques, techniques, conceptuels, la photographie est apparue comme un outil incomparable pour rendre compte du réel. « La photographie est devenue aujourd’hui le complément indispensable de toute campagne d’exploration et l’on ne comprendrait pas un récit de voyage qui ne serait pas accompagné de documents photographiques. Mais ce qui est vrai pour les grandes explorations en pays inconnus l’est également pour les courses moins importantes du touriste ou de l’alpiniste. » (Eugène Trutat, 1894).
Les Pyrénées furent parcourues par les photographes dès les années 1850, en haute montagne comme au cœur des villages, dans les vallées touristiques mais aussi sur des terrains de recherches hors sentiers battus. Les images accumulées pendant 170 ans constituent un fonds d’archives exceptionnel sur une période historique charnière. La méthode de la photographie répétée permet de visualiser les dynamiques paysagères au fil des vallées, en croisant l’analyse des images avec les données des sources d’archives, les textes des photographes, les cartes, les photographies aériennes, l’enquête sociale… Bienvenue dans l’Anthropo(s)cène.
*Jean-Paul Métailié est directeur de recherche honoraire du CNRS et a dirigé le laboratoire Géographie de l'environnement (Géode, CNRS et Université de Toulouse Jean-Jaurès). Géographe, il a consacré ses travaux de recherches aux dynamiques environnementales actuelles et passées, en lien avec les usages agro-sylvo-pastoraux et miniers, principalement dans la montagne pyrénéenne. L'histoire des paysages, le brûlage pastoral, l'exploitation minière et l'évolution des sapinières sont au cœur de ses préoccupations. Il est actuellement président des conseils scientifiques du Parc national des Pyrénées et de la Réserve nationale de Néouvielle.
par Jean-Paul Métailié*
Les naturalistes, géographes, géologues, anthropologues et ingénieurs forestiers se sont emparés de la photographie dès ses débuts au XIXe siècle. Dans une époque d’explorations et de bouleversements scientifiques, économiques, techniques, conceptuels, la photographie est apparue comme un outil incomparable pour rendre compte du réel. « La photographie est devenue aujourd’hui le complément indispensable de toute campagne d’exploration et l’on ne comprendrait pas un récit de voyage qui ne serait pas accompagné de documents photographiques. Mais ce qui est vrai pour les grandes explorations en pays inconnus l’est également pour les courses moins importantes du touriste ou de l’alpiniste. » (Eugène Trutat, 1894).
Les Pyrénées furent parcourues par les photographes dès les années 1850, en haute montagne comme au cœur des villages, dans les vallées touristiques mais aussi sur des terrains de recherches hors sentiers battus. Les images accumulées pendant 170 ans constituent un fonds d’archives exceptionnel sur une période historique charnière. La méthode de la photographie répétée permet de visualiser les dynamiques paysagères au fil des vallées, en croisant l’analyse des images avec les données des sources d’archives, les textes des photographes, les cartes, les photographies aériennes, l’enquête sociale… Bienvenue dans l’Anthropo(s)cène.
*Jean-Paul Métailié est directeur de recherche honoraire du CNRS et a dirigé le laboratoire Géographie de l'environnement (Géode, CNRS et Université de Toulouse Jean-Jaurès). Géographe, il a consacré ses travaux de recherches aux dynamiques environnementales actuelles et passées, en lien avec les usages agro-sylvo-pastoraux et miniers, principalement dans la montagne pyrénéenne. L'histoire des paysages, le brûlage pastoral, l'exploitation minière et l'évolution des sapinières sont au cœur de ses préoccupations. Il est actuellement président des conseils scientifiques du Parc national des Pyrénées et de la Réserve nationale de Néouvielle.